Les mathématiques sont la poésie des sciences
Les mathématiques sont la poésie des sciences
Si les mathématiques étaient un genre littéraire, ce serait certainement la poésie. L’élément poétique peut venir par l’apparition d’éléments étrangers et inattendus dans un texte. On peut trouver une certaine beauté aux mots qui surgissent avec leur charge de mystère dans un dialogue où ils n’ont rien à faire. Ils appartiennent à une autre langue. C’est un peu comme quand vous écoutez une chanson dans une langue étrangère à laquelle vous ne comprenez rien et que vous y percevez une force tout à fait mélodieuse et mystérieuse.
Cédric Villani est directeur de l’Institut Henri Poincaré à Paris, et professeur à l’Université Claude Bernard de Lyon. Ses principaux thèmes de recherche sont la théorie cinétique (les équations de Boltzmann et Vlasov, et leurs variantes), et le transport optimal et ses applications. Son travail lui a valu plusieurs reconnaissances nationales et internationales, dont la médaille Fields en 2010. Depuis lors il remplit un rôle de porte-parole et d’ambassadeur pour la communauté mathématique française auprès des médias et des politiques. En décembre 2013, il a été élu à l’Académie des Sciences de Paris. Derniers ouvrages parus : Théorème vivant (Grasset & Fasquelle), La Maison des mathématiques (avec Jean-Philippe Uzan et Vincent Moncorgé – Le Cherche Midi).
Livre illustré de 72 pages - Illustrations de Lécroart.
Livraison papier: 2 euros en Belgique - 2.50 euros pour le reste du monde.
ILLUSTRATION : Etienne Lécroart